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- Le 31 Octobre 2024
La Banque de France a relevé mardi à 1,1% sa prévision de croissance pour le produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 0,8% attendu jusqu’à présent, alors que l’inflation continue de ralentir, ont rapporté des médias locaux.
La prévision pour 2025 est maintenue inchangée, avec une progression attendue de 1,2% du PIB, mais revue en légère baisse de 0,1 point à 1,5% pour 2026, a souligné la banque centrale en exposant ses nouvelles projections macroéconomiques, selon Mediapart.
Cette année, le PIB serait tiré par le commerce extérieur, tandis que la consommation des ménages reste atone.
La révision à la hausse des chiffres de 2023 et début 2024 effectuée par l’Institut national de la statistique (Insee), devrait aussi bénéficier au PIB.
Selon la Banque de France, le troisième trimestre devrait profiter des retombées positives des Jeux olympiques et paralympiques, cependant un ‘’contrecoup’’ est attendu sur le dernier trimestre de l’année, rapporte Mediapart.
En 2025, la consommation devrait prendre le relais du commerce extérieur comme principal moteur de la croissance, et ce à la faveur du reflux de l’inflation qui redonne du pouvoir d’achat aux ménages et d’une hausse des salaires réels.
Après avoir atteint 5,7% en 2023, l’inflation ralentirait à +2,5% en 2024 puis +1,5% en 2025 en raison de la hausse annoncée des prix régulés de l’électricité, avant d’enregistrer un léger rebond à 1,7% en 2026.
Ces projections dépendent d’importants aléas, en premier lieu l’incertitude de la situation politique en France qui provoque l’attentisme des ménages et des entreprises, a prévenu la Banque de France.
‘’L’économie française résiste avec une croissance un peu supérieure à 1% mais nous ne voyons pas encore une reprise nette. Il y a un certain attentisme aussi bien des ménages que des entreprises qui tient à l’incertitude autour du contexte politique et international’’, a expliqué le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau, dans une interview accordée au Parisien.
Sur un autre plan, les comptes publics de la France, dans le rouge, constituent une autre menace pour l’activité économique. ‘’Le déficit (public) doit donc revenir sous les 3% (du PIB). Mais en trois ans, d’ici 2027 (…) Ce ne serait pas réaliste et cela mettrait un coup d’arrêt à la croissance. Mieux vaut se fixer un cap de cinq ans’’, a estimé le gouverneur.
La présentation du budget au Parlement pourrait être retardée d’une semaine au 9 octobre, une date envisagée par Matignon au lieu du 1er, comme le prévoit la loi organique.
Source: AA