Liban : Naim Qassem, nouveau secrétaire général du Hezbollah
- Le 29 Octobre 2024
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont émis, dimanche, une alerte de sécurité pour leurs ressortissants, leur conseillant de ne pas se rendre au Liban, citant des perturbations potentielles dans les liaisons aériennes en raison de la montée des tensions dans la région.
L'ambassade des États-Unis au Liban a conseillé à ses ressortissants, voyageant à destination ou en provenance du Liban, de « surveiller de près la situation de leur vol », car des changements pourraient survenir avec peu de préavis. Elle a également insisté sur la nécessité de prévoir d'autres plans si nécessaire.
L'ambassade a en outre souligné que l'environnement sécuritaire au Liban était « complexe et évoluait rapidement » et a invité ses ressortissants à consulter l'avis aux voyageurs en vigueur, qui recommande de reconsidérer les voyages vers ce pays.
Les citoyens américains sont encouragés à s'inscrire au Smart Traveler Enrollment Program (STEP) pour recevoir des mises à jour et faciliter le suivi de leur localisation en cas d'urgence.
De son côté, la France a condamné, dimanche, l’attaque de Majdal Shams, dans le Golan syrien occupé par Israël.
« Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes, dont de nombreux mineurs, et exprimons notre solidarité avec les blessés », a déclaré le gouvernement français dans un communiqué.
La France a également demandé que des mesures soient prises pour éviter une nouvelle escalade militaire.
Paris a en outre réitéré son conseil aux ressortissants français d'éviter de se rendre au Liban, en Israël ou dans les territoires palestiniens.
Le ministère britannique des affaires étrangères a également mis à jour ses conseils aux voyageurs, invitant les ressortissants britanniques à faire preuve d'une extrême prudence et à éviter « tout voyage au Liban ».
L'ambassade de Norvège à Beyrouth a également émis un avertissement, notant que « le conflit s'est intensifié entre le Hezbollah au Liban et Israël ».
Les autorités norvégiennes ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le pays, déclarant que : « Si la situation se détériore, les possibilités de voyager hors du Liban risquent d'être limitées » et l'ambassade disposera de « moyens très limités pour aider » ses ressortissants.
Pour sa part, le ministre suédois des affaires étrangères, Tobias Billstrom, a publié un message sur X : « Je l'ai dit à plusieurs reprises et je le répète : il est nécessaire que les citoyens suédois quittent le Liban ou s'abstiennent de se rendre dans le pays en question. Veuillez tenir compte de cet appel clair du ministère des affaires étrangères ».
La tension est encore montée d'un cran dans la région, après que l'armée israélienne a présenté au gouvernement, dimanche, des scénarios pour une éventuelle attaque contre le Hezbollah libanais, à la suite de l’attaque à la roquette qui a tué 12 personnes sur les hauteurs du Golan occupé par Israël, selon les médias israéliens.
Alors qu'Israël a imputé au Hezbollah la responsabilité de l'attaque de samedi, dans la ville de Majdal Shams, le groupe de résistance libanais a nié toute implication dans cette attaque.
Selon la radio de l'armée israélienne, l'armée a élaboré des scénarios pour une attaque potentielle contre le Hezbollah et les a mis sur la table pour des discussions au niveau politique.
Les discussions ont porté sur la possibilité « d'entreprendre une action militaire plus sévère » au Liban, a déclaré la radio de l'armée.
Samedi, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a assuré que le Hezbollah « paierait un lourd tribut » pour l'attaque de Majdal Shams.
Les craintes sont de plus en plus vives concernant le déclenchement d'une véritable guerre entre Israël et le Hezbollah, à la suite des échanges d'attaques transfrontalières entre les deux parties. Cette escalade s'inscrit dans le contexte de l'attaque meurtrière d'Israël contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 39 300 victimes depuis le 7 octobre dernier.
Source: AA