Liban : Naim Qassem, nouveau secrétaire général du Hezbollah
- Le 29 Octobre 2024
A l’appel de la CGT, soutenue par La France insoumise, des manifestations en faveur de la constitution d’un gouvernement Nouveau Front populaire (NFP, alliance de gauche) sont prévues ce jeudi à Paris et dans d’autres villes de France.
Par voie de communiqué intitulé ‘’Le 18 juillet : pression populaire et citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté’’, la CGT souligne qu’Il y a ‘’besoin d'un changement dans les politiques économiques et sociales et la priorité c'est d'avoir un gouvernement quel qu'il soit qui va abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires et investir dans les services publics.’’
Ces manifestations interviennent ce 18 juillet, jour de la première session de la nouvelle législature.
Les citoyen·nnes sont appelés à se réunir ce jour à midi place de la République à Paris, et à proximité de palais Bourbon.
Pour les non parisien·nes les rassemblements se feront devant les préfectures pour ‘’mettre l'Assemblée nationale sous pression populaire’’, indique le communiqué.
Les 577 députés de l’Hémicycle sont appelés dès ce jeudi à 15h00 à composer les instances de leur nouvelle Assemblée nationale à l’ouverture de la 17e législature, alors que le palais Bourbon est éclaté en trois blocs : le Rassemblement national, le Nouveau Front populaire et Ensemble, la bannière du camp présidentiel.
Pour la première fois sous la Ve République, l’élection du président de l’Assemblée nationale - le quatrième personnage de l’Etat - va rompre avec la logique majoritaire et décidera des rapports de force entre les différents blocs.
Au cours d’un dernier conseil des ministres organisé mardi matin, le président français Emmanuel Macron a demandé aux tenants de son camp de ‘’travailler à la constitution d’une coalition républicaine avec les autres forces.’’
Le locataire de l’Élysée a accepté la démission du gouvernement de Gabriel Attal mardi en fin de journée.
Mercredi, il indiquait dans une lettre aux Français, qu’il estimait que ‘'personne ne l’a emporté’’ aux élections législatives et exhortait les différentes forces politiques à trouver des ’’compromis’’ pour bâtir un ‘’large rassemblement’’ en l’absence de majorité absolue à l’issue du scrutin.
Le NFP demande à Emmanuel Macron de prendre acte de sa défaite et l'exhorte à entendre le résultat des urnes et à demander à la force politique qui est arrivée en tête des législatives de désigner un·e premier·e ministre.
Source: AA