Fidan s'entretient avec son homologue algérien, Ahmed Attaf, au Portugal
- Le 27 Novembre 2024
L’armée sud-africaine a annoncé, vendredi, la mort d’un de ses soldats déployés dans l’Est de la République démocratique du Congo pour combattre les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars) appuyés par l’armée rwandaise.
L’armée sud-africaine affirme, dans un communiqué, que ses troupes sont entrées en ‘’contact avec le M23 à Sake, lors de la bataille qui s'est ensuivie entre le M23 et nos forces’’, jeudi. Et d'ajouter que ‘’13 membres ont été blessés et un a été mortellement blessé’’.
Deux véhicules blindés de transport de troupes ont été endommagés au cours de l’engagement contre les rebelles autour de Sake, cité stratégique à 27 kilomètres de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans laquelle les rebelles se sont emparés de deux des six territoires et des villes.
Des sources sécuritaires congolaises ont précisé à l’agence Anadolu que le soldat étranger tué est un membre du personnel médical.
Le porte-parole de l’armée congolaise, le lieutenant - colonel Guillaume Ndjike Kaiko, a déclaré à l’agence Anadolu que les combats sont intervenus lorsque les rebelles ont lancé l’offensive en ‘’bombardant à l'aveuglette la cité de Sake et ses environs.’’
Vendredi matin, de nouveaux affrontements ont opposé l’armée congolaise et des milices alliées appelées ‘’Wazalendo’’ aux rebelles du M23 sur deux collines stratégiques surplombant les cités de Bweremana et de Minova au-delà de Sake.
L’armée rwandaise accusée depuis deux ans de soutenir les rebelles du M23, n’a eu de cesse de démentir en dépit des rapports de l’Onu et la confirmation de plusieurs chancelleries occidentales.
Le M23 a repris les armes fin 2021, précisément 8 ans après avoir été neutralisé par l’armée congolaise et les casques bleus de l’Onu. Les rebelles exigent un ‘’dialogue direct’’ avec Kinshasa qui refuse.
Pilotées par l’Angola et l’Union africaine, les négociations pour obtenir la désescalade sont au point mort.
Source: AA