L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Au moins 20 civils ont été tués par les balles de l'armée birmane, durant les manifestations contre le coup d'État militaire dans la ville de Bago, dans le sud du pays.
Les médias locaux ont rapporté, samedi, que les soldats avaient tiré sur les manifestants qui continuent à protester malgré les avertissements et les menaces de la junte. Au moins 20 personnes sont mortes.
Dans une déclaration accordée à l'Agence Anadolu, l'activiste Keren Khin a déclaré que les médias locaux avaient confirmé la mort de 20 civils, jusqu'à l'heure actuelle, mais que des témoins oculaires avaient affirmé le décès d'au moins 60 personnes.
Et d'ajouter: "Nous avons reçu des informations selon lesquelles les affrontements se sont poursuivis jusqu'à minuit et que les corps des victimes ont été cachés."
Elle a également souligné que l'armée avait utilisé des armes et des munitions lourdes contre les civils. Poursuivant: "Des milliers de citoyens ont fui la région, et nous avons reçu des informations selon lesquelles de nombreuses personnes à Bago seraient sur le point de quitter leurs maisons."
Le nombre des victimes des manifestations pourrait augmenter d'ici la fin de la journée, selon elle.
Le 1er février à l'aube, des commandants de l'armée au Myanmar ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le Président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.
À la suite du coup d'État, des manifestations populaires ont eu lieu dans tout le pays contre les putschistes et l'administration militaire a annoncé l’instauration de la loi martiale dans 7 régions des villes de Yangon et de Mandalay.
Source : AA