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La police britannique a arrêté, jeudi, 16 étudiants lors d'un sit-in pacifique à l'intérieur du bureau du vice-chancelier de l'université d'Oxford.
Jeudi matin, un groupe d'étudiants, membres de l'Organisation d'Oxford pour l'action pour la Palestine, ont participé à un sit-in de protestation à l'intérieur du bureau du vice-chancelier, pour exiger que l'administration de l'université accepte les négociations pour mettre fin à son soutien au génocide israélien, à l'occupation et à la colonisation en cours de la Palestine.
Mais le groupe a déclaré qu'au lieu d'engager un dialogue avec eux, la direction de l'université avait appelé la police.
L’Organisation d’Oxford pour l’action pour la Palestine a déclaré dans un communiqué : "16 étudiants manifestants ont été arrêtés, mais la plupart d’entre eux se trouvent toujours à l’intérieur du bâtiment et n’ont pas été autorisés à accéder aux toilettes".
Parallèlement, plus de 100 membres de la communauté se sont rassemblés pour bloquer la sortie, empêchant ainsi la police de repartir avec les étudiants détenus, selon la même source.
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part de l'administration universitaire concernant les événements de jeudi.
Depuis avril dernier, des universités internationales, notamment américaines, canadiennes, britanniques, françaises et indiennes, ont été marquées par des manifestations rejetant la guerre israélienne contre Gaza et exigeant que les administrations universitaires mettent fin à leur coopération académique avec leurs homologues israéliens.
Les manifestants, des étudiants et professeurs, hommes et femmes, appellent au retrait des investissements de leurs universités dans les entreprises qui soutiennent l’occupation des territoires palestiniens et en armant l’armée israélienne.
Les manifestations estudiantines en soutien à la Palestine se poursuivent, malgré le recours aux forces de sécurité par certaines universités et l’arrestation de manifestants.
Israël poursuit la guerre contre Gaza malgré le grand nombre de victimes civiles et malgré l'intention de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt internationaux contre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour leur responsabilité dans des "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité".
Source: AA