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- Le 22 Novembre 2024
L’Azerbaïdjan a dénoncé, jeudi, les accusations « infondées » de la France concernant sa présumée "ingérence" en Nouvelle-Calédonie.
Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a accusé jeudi l’Azerbaïdjan d’ingérence en Nouvelle-Calédonie, alors que l’archipel est en proie depuis lundi à des émeutes inédites.
L’Azerbaïdjan a dénoncé ce jeudi 16 mai les accusations d’ingérence « infondées » émises par la France s’agissant des émeutes en Nouvelle-Calédonie, y voyant des propos « insultants », a rapporté le Nouvelobs.
« Nous rejetons totalement les accusations infondées du ministre français » de l’Intérieur Gérald Darmanin, a déclaré la diplomatie azerbaïdjanaise dans un communiqué précise le même média.
« Nous démentons tout lien entre les leaders de la lutte pour la liberté calédonienne et l’Azerbaïdjan », a-t-elle ajouté, fustigeant des « déclarations insultantes » et « une campagne de calomnie » menée par Paris selon elle.
La polémique monte sur l’influence de l’Azerbaïdjan depuis la signature en avril d’un mémorandum de coopération entre le Congrès de Nouvelle-Calédonie et l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan, souligne la même source.
"Soyons sérieux ! Si il y a une crise en Nouvelle-Caledonie, ce n’est pas à cause des « ingérences étrangères » qui ne font que souffler sur les braises d’une crise due à la situation historique et à la politique irresponsable de Paris", a écrit le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son compte X.
Les émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui ont fait jusqu'à ce jeudi matin cinq morts dont deux gendarmes, interviennent en réaction au débat, à l'Assemblée nationale, sur le projet de réforme constitutionnelle portant dégel du corps électoral de l'archipel calédonien et son élargissement aux Français qui ne sont pas originaires de Nouvelle-Calédonie.
Ce projet est fortement contesté par les autochtones Kanaks qui représentent près de 40% de la population et qui redoutent une perte de poids électoral par le biais de cette réforme.
Le projet a été discuté pendant deux jours (13-14 mai courant), puis adopté par l'Assemblée nationale française, tard dans la nuit de mardi à mercredi, avec 351 voix "pour" et 153 "contre".
Il avait été déjà adopté par le Sénat, le 2 avril dernier, avec 233 voix pour et 99 contre, doit être validé par les deux chambres du Parlement réunis en Congrès.
Source: AA