L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a condamné mercredi l'attaque contre un véhicule des Nations unies dans la bande de Gaza, ayant fait un mort et un blessé.
Cameron a déclaré, dans un post sur X, que son pays condamne toutes les attaques visant les travailleurs humanitaires à Gaza, présentant ses condoléances aux proches de la victime et souhaitant un prompt rétablissement à la personne blessée.
"Comme je l’ai dit hier, lors d’un entretien téléphonique avec Sigrid Kaag, Coordonnatrice de haut niveau de l’action humanitaire et de la reconstruction à Gaza, le Royaume-Uni condamne toutes les attaques contre les travailleurs humanitaires et soutient les appels de l’Onu en faveur de l'ouverture d'une enquête approfondie'', a-t-il expliqué.
Lundi, des sources médicales de l'hôpital européen, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, ont rapporté au correspondant d'Anadolu que le corps d'un chauffeur étranger et une autre employée, blessée, par des tirs de l'armée israélienne, travaillant pour l'Organisation mondiale de la santé, sont arrivés à l'hôpital.
"Alors que le conflit à Gaza continue d'infliger de lourdes pertes, non seulement aux civils mais aussi aux travailleurs humanitaires, je réitère mon appel urgent à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et à la libération des tous des otages", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
Mardi dernier à l’aube, l’armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens. C’est aussi le point d'entrée principal de l'aide humanitaire pour Gaza. La veille (lundi), l’armée de l’État hébreu a sommé 100 000 Palestiniens d’évacuer l’est de Rafah vers Al Mawasi, une ‘’zone humanitaire’' située entre l'ouest de Rafah et Khan Younès.
La fermeture du point de passage de Rafah risque d'exacerber les souffrances d'environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées, surtout que les stocks alimentaires dans l’enclave palestinienne ne couvrent qu’une période allant de 24 heures à quatre jours, selon l’Onu.
Pour justifier son invasion, Israël affirme que la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas où seraient déployées quatre de ses brigades, et ce, en dépit des mises en garde régionales et internationales sur les répercussions catastrophiques d’une opération militaire dans cette ville où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, en majorité des personnes déplacées.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 114 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.
Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide".
Source: AA