France/Attaque contre un convoi pénitentiaire: Plusieurs centaines de policiers mobilisés, 2 véhicules retrouvés brûlés

"Plusieurs centaines" de policiers sont mobilisés pour retrouver le détenu qui s'est évadé et les membres du commando ayant commis l'attaque contre un convoi pénitentiaire dans l'Eure (nord) ce mardi matin, a annoncé dans la soirée la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, lors d'une courte conférence de presse.

Selon Laure Beccuau, les recherches pour retrouver Mohamed A. et les assaillants qui ont orchestré son évasion, tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres, se poursuivent toujours, mobilisant "plusieurs centaines" de policiers. La police scientifique est sur les lieux du crime pour effectuer des analyses, précise la même source, indiquant que deux véhicules avaient été retrouvés brûlés à Houtteville et Gauville-le-Campagne, dans l'Eure, après l'attaque.

La procureure de la République de Paris a noté que Mohamed A. et les membres du commando risquent une peine de réclusion à perpétuité pour les faits qui leur sont reprochés.

Elle a également indiqué que les cinq agents pénitentiaires (deux morts et trois blessés) étaient armés lors de l'attaque et que "certains ont pu faire usage de leur arme".

Pour rappel, ce mardi vers 11h (heure locale), un convoi de deux fourgons de l’administration pénitentiaire a été attaqué par des individus armés au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A13, dans l’Eure. Le fourgon visé transportait un détenu entre Rouen et Evreux qui a réussi à s'évader. L'attaque a fait deux morts et trois blessés, tous des agents pénitentiaires. Le pronostic vital de deux des trois agents blessés est "engagé", a annoncé le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, en début d'après-midi.

Selon Le Figaro, le fugitif, Mohamed A. surnommé "La Mouche", serait originaire du quartier de La Sablière, à Rouen. Il aurait déjà plusieurs condamnations criminelles à son actif, notamment pour "trafic de stupéfiants" et "tentative d'homicide". Il ne serait toutefois pas fiché comme un détenu radicalisé, indique la même source. Le trentenaire avait tenté de scier les barreaux de sa cellule il y a deux jours, indique pour sa part Le Parisien, citant une source pénitentiaire. Il avait été placé depuis en quartier disciplinaire et son niveau de surveillance avait été élevé à "Escorte 3".

Source: AA

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