Hamas dénonce une "rétraction" de la part de Biden concernant le cessez-le-feu à Gaza

Le mouvement Hamas a estimé, dimanche, que la position du président américain Joe Biden sur le cessez-le-feu à Gaza constituait "une rétraction" par rapport aux résultats du dernier round des négociations tenues au Caire.

Le Hamas réagissait dans un communiqué aux déclarations faites samedi par le président américain dans lesquelles il a conditionné le cessez-le feu immédiat à Gaza par la libération des otages israéliens.

Dénonçant cette position, le mouvement Hamas a rappelé avoir fait preuve tout au long des négociations de la souplesse nécessaire pour parvenir à un accord.

Le mouvement souligne par ailleurs que l'escalade sanguinaire perpétrée par Israël dans les différentes régions de la bande de Gaza confirme la volonté de Netanyahu de poursuivre la guerre génocidaire contre Gaza.

Hamas estime, en outre, que "la position de Biden confirme le parti pris américain pour la politique criminelle menée par le gouvernement nazi-sioniste" tout en "poursuivant son soutien militaire à la guerre d'extermination" menée contre le peuple palestinien.

Lundi dernier, le Hamas a annoncé avoir accepté la proposition des médiateurs concernant un cessez-le-feu et un échange de prisonniers, mais Netanyahu a affirmé que la position du mouvement vise à "faire échouer" l'entrée des forces israéliennes à Rafah et qu'elle était très loin des exigences de Tel-Aviv.

Samedi, l'armée israélienne a étendu ses attaques terrestres et aériennes simultanément dans tous les gouvernorats de la bande de Gaza après avoir ordonné à la population d'évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Gaza et du centre de la ville de Rafah (sud).

Les forces d'occupation ont fait également incursion au sud de la bande de Gaza et à l'est de Khan Younès (sud) et mené une série de raids intenses, faisant des dizaines de morts et de blessés dans diverses zones de la bande de Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide".

Source: AA

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