Plusieurs étudiants de l'Université Fordham de Manhattan, aux États-Unis, ont installé ce mercredi un campement sur le campus pour protester contre la guerre israélienne contre la bande de Gaza.

Le site d'information du New York Post a rapporté qu'environ 25 manifestants avaient installé sept tentes dans le hall du Leon Lowenstein Center, sur le campus du Lincoln Center de l'université, alors que d'autres protestataires se sont rassemblés devant les portes vitrées du centre.

Les manifestants ont brandi le drapeau palestinien et scandé des slogans tels que "Israël bombarde… et Fordham paie !" et "Combien d’enfants avez-vous tués aujourd’hui ?", faisant référence à la participation de l’université au financement de projets avec des entreprises qui soutiennent Israël.

Ces développements surviennent à un moment où d’autres manifestations estudiantines subissent une vague de répression et de dispersion des campements dans plusieurs universités américaines.

Le 18 avril, des étudiants opposés à la guerre israélienne dans la bande de Gaza ont entamé un sit-in dans le campus de l'Université Columbia, à New York, exigeant que l'administration universitaire mette fin à sa coopération académique avec les universités israéliennes et se désinvestissent des entreprises qui soutiennent l'occupation des territoires palestiniens.

Avec l'intervention des forces de police et l'arrestation de dizaines d'étudiants, la colère s'est élargie et les manifestations se sont étendues à des dizaines d'universités aux États-Unis, parmi lesquelles des universités de premier plan comme Harvard, George Washington, New York, Yale, l'Institut de technologie du Massachusetts et de Caroline du Nord.

Un mouvement étudiant sans précédent de soutien à la Palestine aux États-Unis s’est étendu aux universités d'autres pays comme la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et l’Inde, qui ont tous été les théâtres de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines, exigeant de mettre fin à la guerre contre Gaza et de boycotter les entreprises qui fournissent des armes à Israël.

Source: AA