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- Le 22 Novembre 2024
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont discuté dimanche de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, lors d'un appel téléphonique, a annoncé la Maison Blanche.
"Biden a souligné la nécessité que ces progrès soient soutenus et renforcés en pleine coordination avec les organisations humanitaires. Les dirigeants ont discuté de Rafah et le président a réitéré sa position claire", indique un communiqué de la Maison Blanche.
Malgré les avertissements internationaux concernant une invasion israélienne de Rafah, l’armée israélienne insiste pour poursuivre l’attaque de la petite ville qui abrite plus de 1,4 million de Palestiniens déplacés.
Les États-Unis soulignent que la défaite du Hamas est importante, mais que toute opération à Rafah doit prendre en compte la sécurité des civils et l'acheminement de l'aide humanitaire.
"Le président et le Premier ministre ont également discuté de l'importance de l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, notamment à travers l'ouverture de nouveaux points de passage vers le nord à partir de cette semaine", a ajouté la Maison Blanche.
Biden a également réaffirmé « l’engagement sans faille » des États-Unis envers la sécurité d’Israël après la défense contre l’attaque de missiles et de drones de l’Iran au début du mois.
Ils ont, en outre, passé en revue les pourparlers en cours visant à garantir la libération des otages ainsi qu'un cessez-le-feu immédiat à Gaza, a souligné la même source.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour ''génocide''.
Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.