Des responsables qataris et américains discutent de questions régionales, notamment de Gaza

Le Qatar et les États-Unis ont discuté, dimanche, de questions régionales, notamment des derniers développements dans la bande de Gaza.

C'est ce qui ressort d'une réunion entre le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman Al Thani et le sous-secrétaire américain à la gestion John Bass à Doha.

La réunion a examiné les relations stratégiques étroites entre le Qatar et les États-Unis, ainsi que les moyens de les renforcer et de les développer, a indiqué un communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont également discuté des développements dans la région et des moyens de désescalade et d'accalmie, surtout de la suspension de la guerre dans la bande de Gaza et du renforcement de la sécurité et de la stabilité en Afghanistan.

En février 2020, un accord a été signé entre les États-Unis et les Taliban d'Afghanistan, le Qatar jouant le rôle de médiateur dans les négociations directes entre les deux parties.

Le 15 août 2021, les Taliban ont pris le contrôle des territoires afghans à la suite du retrait des forces américaines, marquant la fin de près de deux décennies d'occupation depuis 2001.

Depuis des mois, l’Égypte, le Qatar et les États-Unis mènent des négociations indirectes entre Israël et le groupe de résistance palestinienne, le Hamas, afin de parvenir à un accord visant à mettre un terme aux combats dans la bande de Gaza et à conclure un accord d’échange d’otages.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour ''génocide''.

Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.​​​​​​​

Source: AA

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