La police de Boston a annoncé, jeudi, que quatre policiers avaient été blessés lors de l'arrestation de 108 étudiants qui participaient à une manifestation propalestinienne organisée par des étudiants de l'Emerson College, dans l'État américain du Massachusetts.
Les quatre policiers avaient été légèrement blessés alors qu'ils tentaient, mercredi soir, de contrôler la situation dans un campement propalestinien installé par des étudiants dans l’enceinte de l'Emerson College, a indiqué la police selon le site ‘’Boston News’’.
La police de Boston a expliqué avoir arrêté 108 étudiants sur le lieu du campement, sans déplorer de blessés parmi les manifestants.
Mercredi, la police de Boston a informé la direction de l'Emerson College que ‘’certaines actions menées par des manifestants constituent une violation directe des lois de la ville, ce qui pourrait entraîner des mesures imminentes de maintien de l’ordre’’, avant de procéder dans la soirée à des dizaines d’arrestations parmi les étudiants.
Les manifestations estudiantines contre la guerre dans la bande de Gaza ont commencé à prendre de l’ampleur dans les campus universitaires américains.
La guerre déclarée par l’État hébreu au Hamas a fait environ 112 000 victimes parmi les Palestiniens, depuis le 7 octobre 2023.
Le 18 avril, des étudiants propalestiniens de l'université de Columbia aux États-Unis ont entamé un sit-in sur une pelouse du campus pour demander à la direction de l'université de couper ses relations avec des entreprises possédant des liens avec Israël. La police a procédé à l’interpellation d'au moins 108 étudiants de la prestigieuse université new-yorkaise lors de manifestations de solidarité avec Gaza.
Plus tard, les manifestations estudiantines propalestiniennes se sont étendues à d’autres grandes universités des États-Unis, dont l’université de New York, l’université de Yale, le Massachusetts Institute of Technology, et l’université de Caroline du Nord.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une famine, d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice pour ‘’génocide’’.
Source: AA
