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Plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) africaines ont appelé, jeudi, au respect des droits de l'homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Regroupées au sein du "Groupe d'intervention judiciaire/Sos-torture en Afrique", ces ONG de l'Algerie, du Burundi, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Mali, du Niger, du Tchad et la Tunisie ont publié une déclaration commune consultée par l'agence Anadolu.
"Les violences sexuelles perpétrées sur une jeune fille de onze ans et sur deux femmes mariées dont une enceinte, sous les regards impuissants de leurs maris constituent des actes de torture au regard du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire", ont indiqué les ONG, réagissant aux accusations de viols portées contre des soldats tchadiens du contingent du G5 Sahel dans la localité de Téra au Niger.
"Cette grave transgression du droit international rappelle la bavure commise au Mali, le 3 janvier 2021, lors d'une frappe de la force Barkhane dans la localité de Bounty", ont-elles déploré.
"Ces événements interviennent dans un contexte de lutte contre le terrorisme dans le Sahel, marqué par des détentions arbitraires, des disparitions forcées, des actes de torture et des exécutions sommaires qui violent les libertés fondamentales", ont poursuivi les mêmes ONG, faisant allusion à des récentes accusations d'exactions sur des populations civiles formulées contre les forces armées maliennes (FAMa).
Invitant les autorités tchadiennes et nigériennes à ouvrir une enquête sur les cas de viols signalés à Téra, les ONG ont demandé aux Etats engagés dans la lutte contre le terrorisme à "donner des instructions claires aux forces armées sur l'interdiction absolue de la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, notamment sur les enfants et les femmes".
Pour rappel, la Commission nationale nigérienne des droits humains (CNDH) avait accusé, la semaine dernière, des soldats tchadiens déployés au sein de la force G5 Sahel de viols dans la ville nigérienne de Téra, près de la frontière avec le Burkina Faso, suite à quoi, trois soldats tchadiens de la force G5 Sahel ont été arrêtés.
Source : AA