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- Le 22 Novembre 2024
Le secrétaire général de l'OTAN a condamné ce mercredi le meurtre de sept travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza, mais a salué l'initiative d'Israël d'ouvrir une enquête sur cet incident.
"Ce que nous voyons maintenant à Gaza est une catastrophe humanitaire. Nous voyons des souffrances, nous voyons que des civils sont tués, et nous avons également vu la frappe contre les travailleurs humanitaires et je condamne cette frappe", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles où les ministres de la Défense de l'alliance se sont rassemblés avant d'entamer la réunion.
Le SG de l'OTAN a déclaré qu'il se félicitait du fait qu'Israël s'est assuré d'enquêter sur ce qui s'était passé.
Les employés de World Central Kitchen, qui nourrit les gens dans les zones sinistrées et dans les zones de guerre, ont été tués lundi par une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Les victimes étaient des ressortissants d'Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, de Palestine, ainsi que des binationaux américano-canadiens. L’ONG a depuis suspendu ses opérations dans la région.
Stoltenberg a déclaré que cela démontre les "conséquences très graves" pour des personnes innocentes, non seulement pour les personnes vivant à Gaza, mais également pour les employés humanitaires.
Il a également salué les efforts déployés par les alliés, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, pour faciliter "une sorte de cessez-le-feu et une solution politique".
Israël a tué au moins 32 975 Palestiniens depuis l’incursion transfrontalière du Hamas le 7 octobre 2023, qui aurait fait 1 200 morts du côté israélien.
Depuis le 7 octobre, Israël poursuit cette guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu pendant le mois de Ramadan. L'État hébreu mène des opérations militaires meurtrières dans la Bande de Gaza qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont valu à Tel Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de "génocide".
Source: AA