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Le ministère public a requis vendredi 29 mars à Goma (est de la RDC) la peine capitale contre onze officiers du 223ème bataillon des FARDC, au cours d’une audience publique de la Haute Cour militaire tenue dans la salle des audiences de la cour militaire du Nord-Kivu, ont rapporté des médias congolais et africains.
Les onze officiers sont poursuivis pour « lâcheté, faux et usage de faux et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline », précise la radio de l'ONU en RDC, radio Okapi.
S’ils sont condamnés, ces militaires risquent d’être les premiers à être exécutés, après la levée mi-mars d’un moratoire sur la peine de mort, en vigueur depuis 2003.
La décision de rétablir la peine de mort en RDC est vivement critiquée par les organisations de défense des droits humains et par l’Eglise catholique.
L’Organisation internationale de lutte contre l’injustice et la corruption électorale (OILICE) a souhaité dans un récent communiqué que la peine de mort ne soit pas sélective en RDC.
« Nous avons peur que la peine de mort soit un espace pour que les décideurs politiques éliminent leurs adversaires », a déclaré Gladis Kingombe, le coordonnateur de cette structure, Gladis Kingombe cité par Radio Okapi.
Source: AA