Le 17 mars, en Fédération de Russie et dans les territoires ukrainiens contrôlés par le régime Poutine, la farce pseudo-électorale visant à la « réélection » de Poutine a pris fin. Une soixantaine de pays de l'ONU ont condamné les pseudo-élections de la Fédération de Russie dans les territoires temporairement occupés de l'Ukraine comme une violation flagrante des normes et principes du droit international.

Les résultats des pseudo-élections de la Fédération de Russie en Ukraine sont juridiquement insignifiantes; elles se sont déroulées dans une atmosphère de terreur et de violence. Un certain nombre de dirigeants et de diplomates occidentaux ont condamné la tenue de pseudo-élections en Russie et dans les territoires temporairement occupés en Ukraine et n'ont pas reconnu leurs résultats.

Le 18 mars, l'Union européenne a notamment annoncé sa non-reconnaissance de la procédure électorale organisée par la Russie dans les territoires ukrainiens occupés. Le communiqué indique : « L’Union européenne réitère qu’elle ne reconnaîtra jamais la tenue de ces soi-disant élections sur le territoire de l’Ukraine, ni leurs résultats. Ils n’ont aucune force juridique et ne peuvent entraîner aucune conséquence juridique. Les dirigeants politiques russes et les personnes impliquées dans leur organisation ressentent les conséquences de ces actions illégales. L'Union européenne réaffirme son soutien indéfectible à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. La Russie doit mettre un terme à sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine et retirer immédiatement et sans conditions ses troupes et son équipement de l’ensemble du territoire ukrainien.»

Suite aux résultats du processus électoral en Russie et dans les territoires temporairement occupés en Ukraine, le ministère des Affaires étrangères de Pologne a déclaré que les « soi-disant élections » du président russe se sont déroulées « dans des conditions de répression contre la société, ce qui a rendu impossible faire un choix libre et démocratique. » « Les élections organisées de cette manière ne peuvent être reconnues comme légales, libres ou équitables. »

Le secrétaire général du Cabinet japonais, Yoshimasa Hayashi, a déclaré que Tokyo ne reconnaissait pas les résultats des pseudo-élections dans les territoires temporairement occupés  en Ukraine. Le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré que les élections illégales dans les territoires ukrainiens occupés n'avaient aucune force juridique. Le ministre britannique des Affaires étrangères, D. Cameron, a qualifié de malhonnêtes les élections illégales de Poutine.

Les pseudo-élections de la Fédération de Russie lors des territoires temporairement occupés d’Ukraine constituent un argument puissant en faveur de l’introduction de sanctions supplémentaires contre la Fédération de Russie et du renforcement de son isolement international. Poutine est recherché par la Cour pénale internationale car il est soupçonné d'avoir commis de graves crimes de guerre. Le mandat d'arrêt contre lui a été émis exactement un an avant les soi-disant élections.

La Russie de Poutine est devenue l’ennemi du monde civilisé tout entier, qui doit se consolider face à une nouvelle menace et affaiblir complètement la Fédération de Russie sur les plans économique, industriel et militaire.

Source : polskienowiny.pl