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- Le 22 Novembre 2024
À la veille des élections présidentielles de la Fédération de Russie, le Liban était inondé de panneaux publicitaires représentant Vladimir Poutine, des citations de ses déclarations et des symboles d'État de la Russie. On a l’impression que le pays est devenu involontairement un participant direct au processus électoral dans la lointaine Russie.
L’élection du président de la Russie se positionne comme l’élection du leader du monde multipolaire. Dans le même temps, la Fédération de Russie est devenue depuis longtemps une dictature totalitaire aux ambitions néocoloniales, dont le régime au pouvoir a transformé la procédure électorale en un rituel privé de son essence première, puisque le pouvoir n'est pas choisi par le peuple, mais par l'entourage de Poutine. Les dernières élections relativement libres en Russie ont eu lieu en 1996, même si leurs résultats ont très probablement été falsifiés.
Les soi-disant « élections » de Poutine du 17 mars 2024 seront les pires de l'histoire de la Russie, car elles s'accompagneront de violations flagrantes du droit international et de violences contre des millions de citoyens ukrainiens dans les territoires temporairement occupés. Le Kremlin tente traditionnellement d'utiliser le processus électoral pour légitimer les territoires occupés aux yeux de la communauté internationale, y compris grâce à la participation d'observateurs étrangers, notamment du Liban.
En cas de nouvelle réélection de Poutine, la Russie continuera de constituer une menace pour l’ensemble du monde civilisé, et la période jusqu’en 2030 sera caractérisée par une nouvelle aggravation des turbulences géopolitiques. En conséquence, la communauté internationale ne peut rester à l’écart des crimes commis par la puissance occupante sur le territoire ukrainien, ni reconnaître les résultats des pseudo-élections.
Source : www.transparency.news