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- Le 22 Novembre 2024
La France se fixe comme cap de « mettre en échec la Russie sans faire la guerre à la Russie » a déclaré mardi soir le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Sejourné dans une interview à LCI.
Le chef de la diplomatie reconnaît que la question d’une aide apportée sur le sol ukrainien a été posée au cours d’une réunion avec les alliés notamment allemands.
« Nous avons évoqué les actions qui auraient pu mener à une présence au sol de par des actions de déminage, des actions de cyber qui pouvaient engendrer effectivement des actions au sol » a-t-il concédé.
Et de poursuivre: « Le cadre est très clair, c’est mettre en échec la Russie sans faire la guerre à la Russie ».
Le locataire du Quai d’Orsay assure par ailleurs que la France doit défendre « les pays baltes » en cas d’agression russe au même titre que « les pays de l’OTAN » en vertu de « clauses de solidarité ».
Considérant que « si l’Ukraine tombe, il y a un risque de guerre », Stéphane Sejourné « ne donne pas très cher de l’Union Européenne » dans cette hypothèse.
Ces précisions interviennent alors qu’Emmanuel Macron avait créé la surprise, le 26 février dernier en indiquant, en marge de la conférence internationale sur le soutien à l’Ukraine, que l’envoie de militaire occidentaux ne pouvait « être exclu », invoquant une « ambiguïté stratégique ».
« Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. C’était l’objectif de la discussion de ce soir : tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif » avait-il déclaré avant que les alliés ne se démarquent de cette prise de position.
L’Exécutif français a quant à lui précisé que ce potentiel soutien militaire ne consisterait pas à envoyer des troupes en Ukraine.
Source: AA