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L’Algérie a appelé, mardi, au respect des lois internationales qui mettraient fin à l’occupation israélienne de la Palestine.
C'est ce qu'a déclaré le représentant de l'Algérie, Ahmed Laaraba, lors d'une audience tenue par la Cour internationale de Justice (CIJ), basée à La Haye, aux Pays-Bas, concernant les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Afin de mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine, « l’Algérie a souligné dans son plaidoyer devant la Cour internationale de Justice l’importance de se conformer aux lois internationales liées à l’occupation et de faire respecter celles-ci », selon l’agence de presse officielle algérienne.
Laaraba, professeur de droit international et membre de la Commission du droit international des Nations Unies, a déclaré : "L'Algérie a la ferme conviction que l'impunité est l'avantage des oppresseurs, et notre mission est de leur dire qu'il existe une loi et que cette loi doit être respectée. Ce n’est pas une loi de vengeance, mais une loi de justice".
Dénonçant "les politiques et pratiques israéliennes en Palestine occupée qui violent les règles fondamentales des droits de l'homme", il a appelé les instances internationales compétentes à "pousser l'entité sioniste à mettre fin à cette situation qui se détériore de plus en plus ces derniers mois".
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait, jusqu'à mardi, « 29 195 morts et 69 170 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes », en plus de milliers de disparus sous les décombres, selon le rapport des autorités palestiniennes.
Laaraba a souligné que "les autres pays sont obligés de ne pas reconnaître la légitimité de la situation qui a été créée et de ne pas fournir d'assistance à l'entité sioniste".
Plus de 50 pays ont présenté des plaidoyers devant la Cour internationale de Justice, qui a débuté lundi. Les audiences se poursuivront jusqu'au 26 février, en vue de soumettre un avis consultatif demandé par l'Assemblée générale des Nations Unies concernant les conséquences juridiques découlant des politiques et des pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés.
Parmi ces pays figurent la Türkiye, l'Arabie saoudite, l'Algérie, l'Égypte, les Émirats, la Jordanie, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la Russie et la Chine, selon le site Internet du tribunal, la plus haute instance judiciaire des Nations Unies.
Dans un avis consultatif similaire, la Cour internationale de Justice a statué en 2004 que la construction du mur de séparation en Cisjordanie occupée était illégale et a exigé qu'Israël se retire de tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est et ses banlieues, avec une compensation pour les personnes concernées, mais Tel Aviv n'a pas donné suite à la demande du tribunal.
Outre le nouvel avis consultatif demandé par les Nations Unies, Israël est soumis, pour la première fois depuis sa création en 1948, à un procès devant la Cour internationale de Justice, pour des crimes de « génocide » pendant la guerre actuelle contre Gaza.
Source: AA