L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Les États-Unis ont annoncé lundi, que les frappes aériennes israéliennes sur Rafah ne constituaient pas le début d'une offensive à grande échelle et qu'ils ne soutiendraient pas une opération militaire dans la zone où quelque 1,5 million de Palestiniens sont entassés près de la frontière égyptienne, sans nulle part où aller.
"Nous ne considérons pas cette frappe aérienne comme le début d'une offensive à grande échelle à Rafah", a déclaré aux journalistes le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.
"Sans un plan qui soit crédible et applicable, nous ne soutiendrons pas une opération militaire à grande échelle", a souligné Miller, en allusion à l'appel téléphonique de dimanche, au cours duquel le président Joe Biden avait déclaré au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qu'il ne devrait pas lancer une opération militaire à Rafah sans un plan « crédible » pour protéger les civils, selon la Maison Blanche.
Les Palestiniens ont cherché refuge à Rafah alors qu'Israël pilonnait le reste de l'enclave depuis le 7 octobre. Les bombardements israéliens qui ont suivi ont tué plus de 28 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et provoqué des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne contre Gaza a forcé le déplacement interne de 85% de la population du territoire dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Dans une décision provisoire rendue en janvier, la Cour internationale de Justice a ordonné au gouvernement israélien de renoncer à tout acte de génocide et de prendre des mesures pour garantir qu’une aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.
Source: AA