La pression militaire mènerait à la libération des prisonniers selon le Premier ministre israélien

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a affirmé ce lundi que la poursuite de la pression militaire suffirait, à elle seule, à concrétiser la libération de tous les prisonniers israéliens dans la bande de Gaza.

C'est ce qui ressort des premières déclarations de Netanyahu depuis l’annonce faite ce matin par l'armée israélienne d’avoir “libéré“ deux prisonniers vivants de Rafah, dans le cadre d'une opération menée dans des maisons et des mosquées, qui s’est soldée par un “massacre“ impliquant des dizaines de morts et de blessés parmi les civils palestiniens dans une ville où s’entassent des centaines de milliers de déplacés.

Netanyahu a déclaré dans un message sur la plateforme X : “Fernando et Luis (les deux prisonniers dont l’armée a annoncé la libération), bienvenue à la maison“.

“Seule la poursuite de la pression militaire, jusqu'à la victoire complète, aboutira à la libération de toutes nos personnes enlevées“, a-t-il affirmé, avant d’ajouter “Nous ne manquerons aucune occasion de les ramener à la maison“.

La ville de Rafah a vécu une nuit sanglante du dimanche au lundi, au cours de laquelle des dizaines de personnes ont été tuées et blessées à la suite de violentes frappes israéliennes et d'accrochages entre combattants de la résistance palestinienne et armée israélienne au nord-ouest de la ville, peuplée en grande partie de déplacés, sur fond de mépris évident du côté israélien vis-à-vis des avertissements internationaux.

L'armée israélienne a indiqué au matin de ce lundi, par voie de communiqué, avoir mené une opération conjointe avec le service de sécurité générale du Shin Bet et l'unité spéciale de police à Rafah, au cours de laquelle deux Israéliens, Fernando Simon Marman (60 ans) et Louis Herr (70 ans), détenus depuis le 7 octobre, avaient été “libérés“.

Pour le 129 jour, Israël mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza, qui ont fait, jusqu’à la journée du lundi, “28 340 tués et 67 984 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart“, en plus de milliers de disparus sous les décombres, selon des bilans officiels palestiniens et onusiens.

Sur fond d’atrocités commises contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, Israël est accusé de “génocide“ devant la Cour internationale de Justice, et ce, pour la première fois de l’histoire.

Source: AA

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