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Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé mercredi la rébellion du M23 à « cesser immédiatement » son offensive dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ou d’intenses combats ont été signalés depuis lundi entre l’armée et les rebelles.
Le chef adjoint de l’ONU a fait cette déclaration au terme d’une semaine de visite clôturée par une conférence de presse mercredi après un tête-à-tête avec le président Félix Tshisekedi, mardi.
Lacroix a également appelé les rebelles à « respecter la Feuille de route de Luanda » appelant notamment à un cessez-le-feu.
Une bombe a été larguée mercredi matin sur un marché de la périphérie de la ville de Goma, sans faire de victimes, selon l’armée qui accuse les rebelles d’en être l’auteur.
L’armée a déclaré mener une offensive pour reprendre le contrôle des axes routiers par lesquels Goma est desservie.
Durant son séjour, Lacroix s'est rendu dans la partie est du pays, notamment à Goma, Beni et Bukavu, du 2 au 5 février.
Au cours de sa visite de terrain, il a rencontré les autorités provinciales, des représentants de la société civile, le personnel civil et en uniforme de la MONUSCO et l’état-major de la Force de la communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC) en RDC.
Il a appelé, à l'occasion, à un « renforcement de la présence et de la capacité des forces de défense et de sécurité congolaises » en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces que la MONUSCO doit quitter dans le cadre de son désengagement du pays d’ici fin décembre.
« Il est essentiel et souhaitable que le transfert des responsabilités en matière de sécurité et de protection des civils soit effectif parallèlement au retrait de la MONUSCO de certaines zones sensibles où les casques bleus assurent la sécurité physique de plusieurs centaines de milliers de civils », a indiqué Lacroix.
La MONUSCO est présente dans l’est congolais depuis 25 ans sans parvenir à instaurer la paix dans la région, l’une des plus instables au monde avec une centaine de groupes armés actifs dont des rebellions étrangères.
Source: AA