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Les rebelles du M23 ont lancé des bombes mortier 120 sur le village Mweso, dans l'est de la République démocratique du Congo, faisant 19 morts et 27 blessés, selon un bilan provisoire communiqué par l'armée congolaise, jeudi, et relayé par les médias locaux.
"(...) Ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, les terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, ont, dans leur fuite, largué des bombes mortier 120 orientées dans la cité de Mweso, causant ainsi la mort de 19 personnes et 27 blessés", a indiqué le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, dans un communiqué, émis au nom des forces armées congolaises (Fardc).
"Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit international humanitaire, les Fardc appellent la Communauté internationale à se saisir de ces bavures... Les Fardc rassurent la population qu'elles restent déterminées à bouter hors du territoire national le M23 et son allié, l'armée rwandaise", a-t-il souligné.
Cet incident intervient alors que l’armée congolaise avait annoncé, mi-janvier, le lancement d'opérations conjointes avec des troupes des Etats d’Afrique australe, essentiellement, sud-africaines, contre les rebelles du M23 (mouvement du 23 mars) qui contrôlent deux des 6 territoires de la province du Nord-Kivu ( Est de la RDC) qui partage une longue frontière avec le Rwanda.
Les relations entre la RDC et le Rwanda ont basculé depuis 2021 avec la reprise des combats des rebelles du M23 qui avaient été vaincus en 2012 par l’armée congolaise appuyée par les Casques bleus de la mission onusienne (Monusco).
Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles. Une affirmation corroborée par deux rapports des Nations Unies qui affirment, par ailleurs, la collusion entre l’armée congolaise et les rebelles Hutus rwandais réfugiés dans l’Est congolais après le génocide de 1994 dans leur pays.
Source: AA