Israël évoque la possibilité d’une guerre avec le Hezbollah dans les prochains mois

Le chef d’état-major israélien Herzi Halevy a déclaré que la possibilité d'une guerre avec le Hezbollah libanais dans les mois à venir est "beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était auparavant".

Cela ressort des déclarations faites par Halevy, mercredi soir, lors de son inspection des forces israéliennes près de la frontière avec le Liban, selon la radio militaire israélienne.

Halevy a déclaré : "Je ne sais pas quand la guerre commencera dans le nord. Je peux dire que la probabilité qu'elle se produise dans les mois à venir est beaucoup plus élevée que par le passé".

Il a ajouté : "Lorsque nous devrons (faire la guerre), nous avancerons de toutes nos forces".

Dans un contexte connexe, le ministre extrémiste de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré : "Il n'y a pas d'échappatoire au déclenchement d'une véritable guerre, car il est clair que tout l'armement du Hezbollah est uniquement destiné à préparer une attaque contre Israël".

Ben Gvir a ajouté dans une interview accordée à Channel 7 mercredi soir : "Au Liban, il est nécessaire de mener une attaque préventive contre le Hezbollah, et aucun règlement politique n’aidera".

Il a poursuivi : "La guerre dans le Nord pourrait être la plus douloureuse, mais nous ne devons pas laisser cette tâche à la prochaine génération de nos enfants. Nous ne devons pas dire que nous reporterons (la guerre) pour que cela ne se produise pas dans notre pays. Un report de la guerre coûtera du sang."

Il n'y a eu aucun commentaire immédiat du Hezbollah concernant les déclarations israéliennes jusqu'à (19h36 GMT).

"En solidarité avec la bande de Gaza", le Hezbollah et les factions palestiniennes au Liban ont échangé des bombardements quotidiens intermittents avec Israël depuis le 8 octobre 2023, entraînant des dizaines de morts et de blessés des deux côtés de la frontière, notamment des civils et des journalistes.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait jusqu'à mercredi "24 448 morts et 61 504 blessés" et a provoqué le déplacement de plus de 85 % (environ 1,9 million de personnes) des habitants de la bande de Gaza, selon les autorités palestiniennes et les Nations Unies.

Source: AA

De la même section International