Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi, que sur proposition de l’Autorité nationale des élections (ANE) et du conseil des ministres, le corps électoral est convoqué le dimanche 14 mars, « pour le second tour des élections législatives dans certaines circonscriptions et le premier tour dans d’autres ».

D’après un décret de la présidence centrafricaine, la campagne électorale pour le second tour, va se dérouler du 6 au 12 mars à minuit. Quant au premier tour du scrutin partiel, la campagne débutera le 27 février pour prendre fin le 12 mars.

En Centrafrique, la Cour constitutionnelle a proclamé le 1er février les résultats définitifs du premier tour des élections législatives. Vingt-deux députés seulement ont été déclarés élus sur 140 sièges. En cause : l’insécurité qui a marqué le jour du scrutin, mais également une série d’« irrégularités » et autres violations du Code électoral qui ont poussé la Cour constitutionnelle à annuler certains résultats.

La coalition d'opposition démocratique (COD-2020) avait annoncé le 2 février dans un communiqué qu'elle allait boycotter le second tour des législatives dénonçant un processus électoral "vicié" dans le but d'obtenir "une assemblée monocolore" composée uniquement des militants du MCU (Mouvement Cœurs Unis), le mouvement du président Touadéra.

Pour la Cod 2020, le processus électoral a été vicié dans le but d'obtenir "une assemblée monocolore" composée uniquement de militants du MCU (Mouvement Cœurs Unis), le mouvement du président Touadéra.

L’Union pour le renouveau centrafricain(URCA), le parti d’Anicet Georges Dologuélé (opposition) avait fait savoir dans un communiqué qu’il présentera bien des candidats au second tour des législatives et pour les élections partielles malgré les directives de la COD-2020.

Le parti a encore 47 candidats en lice pour les élections partielles à venir, dont Anicet Georges Dologuélé lui-même, candidat à Bocaranga.

Source : АА