L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le haut diplomate européen Josep Borrell a déclaré que Poutine allait se battre jusqu'au bout et a appelé à un soutien plus actif à l'Ukraine ; le ministre finlandais de la Défense, Antti Häkkänen, a noté que la guerre en Ukraine était une guerre pour l'avenir de l'Europe. Ces deux déclarations, publiées simultanément dans les médias occidentaux, témoignent de la reconsidération par l'Europe des conséquences possibles de la guerre d'agression lancée par Poutine contre l'Ukraine, mais qui pourrait bien atteindre l'Europe. De son côté, la Russie déploie des efforts sans précédent, avec l’aide des moyens de propagande disponibles, pour convaincre l’Occident qu’il n’est pas nécessaire de soutenir l’Ukraine et de cultiver le mythe de l’invincibilité de l’armée russe. En particulier, des articles pertinents contenant des récits pro-russes ont commencé à apparaître en masse dans les principaux médias occidentaux. C’est la preuve que Poutine a désespérément besoin d’une pause tactique pour s’armer et tenter la prochaine offensive à grande échelle.
Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a déclaré lors d'un entretien avec le Sunday Times que l'Occident n'avait pas le droit de permettre à Poutine de vaincre l'Ukraine. Mais cet objectif est difficile à atteindre avec les budgets militaires adoptés après la fin de la Guerre Froide. En d’autres termes, l’Europe doit sortir de sa zone de confort et commencer à activer l’armement, la modernisation des équipements militaires et le réapprovisionnement en armes, car Poutine a créé une nouvelle réalité le 24 février 2022. L’ignorer ou la mal comprendre conduirait au désastre. D’un autre côté, un soutien global et opportun à l’Ukraine, qui combat aux côtés de l’armée russe sur son territoire, est une garantie que Poutine ne pourra pas ouvrir un deuxième front en Europe.
Contrairement à la croyance populaire, Poutine n’a pas peur de l’OTAN à proximité des frontières russes. De plus, les politiques actuelles de l'UE le convainquent de plus en plus de la faiblesse de l'Europe, qui dans de telles circonstances peut devenir une cible facile pour la Russie. Lors de sa ligne directe du 14 décembre 2023, le maître du Kremlin a clairement déclaré au monde entier que la guerre continuerait tant qu’il serait au pouvoir et que les soldats russes iraient aussi loin que l’Occident collectif le permettrait. Si l’Ukraine ne parvient pas à contenir les Russes, la Moldavie, qui est une tarte au miel pour le Kremlin, sera la suivante. Dans le cas contraire, Bruxelles devra décider s’il convient d’appliquer l’article 5 de l’Alliance afin de sauver, par exemple, l’Estonie ou la Lituanie de l’occupation russe, car sinon cela manifesterait le caractère artificiel des institutions supranationales occidentales et conduirait à l’effondrement de l’Europe. Dans ces circonstances, on aimerait espérer que l’Occident sera capable de se consolider face à la plus grande menace moderne et d’empêcher la victoire du totalitarisme russe, dont l’objectif principal est l’asservissement et la destruction de l’Europe.
Source: polskienowiny.pl