Un individu a ouvert le feu, avec un pistolet à air comprimé, sur la façade du Centre communautaire islamique « Asshaba » dans l’est de la ville québécoise

Un individu a tiré des projectiles sur la façade d’un Centre communautaire islamique situé dans la ville canadienne de Montréal (est), ont rapporté, mardi, les médias locaux.

L’incident a été rapporté en premier lieu, mardi matin, par le Centre communautaire islamique de l’est de Montréal sur sa page Facebook.

Un individu a ouvert le feu, avec un pistolet à air comprimé, sur la façade du Centre communautaire islamique « Asshaba », sans faire aucun blessé, indique le Centre.

Une dizaine d’impacts de balles en caoutchouc sont visibles sur les fenêtres et la devanture de l'immeuble et des dégâts légers sont constatés, soulignent les médias.

Les médias ont indiqué que « sur des images captées par les caméras de sécurité, on aperçoit une personne masquée, portant un chandail à capuchon noir, pointer un pistolet vers la devanture de l'immeuble avant de tirer 11 projectiles en rafales dans les fenêtres. Le suspect quitte ensuite les lieux à pied ».

De son côté, Le Centre canadien anti-islamophobie (CCAI) a, fermement, condamné l’attaque contre le Centre communautaire islamique « Asshaba ».

Dans un communiqué mis en ligne sur son compte officiel du réseau social Facebook, le CCAI appelle le gouvernement du Québec à « déployer les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des mosquées et lutter contre l’islamophobie au Québec ».

« Même si la sécurité des mosquées au Québec est devenue un enjeu important après l’attaque terroriste de Bissonnette contre la mosquée de Québec-ville, notre communiqué de presse du 27 octobre 2020, à la suite des attaques de cinq mosquées n’a entrainé aucune action concrète du gouvernement québécois », précise le communiqué signé par Adil Charkaoui, coordinateur du Centre.

Les services de police de Montréal ont, pour leur part, diligenté une enquête sur cet incident qui s’est produit lundi soir pour en élucider les circonstances exactes.

La police a tenu à préciser, cependant, par voie de communiqué, « qu’aucune plainte n'avait été déposée à la suite de ce méfait », affirmant avoir appris l'incident en même temps que les médias.

Source : AA