Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a dissous lundi le Parlement dominé par l'opposition, trois jours après avoir dénoncé "une tentative de coup d'Etat" dans le pays, selon une information rapportée par les médias.
Umaro Sissoco Embalo a convoqué ce lundi matin au palais présidentiel une réunion du Conseil d'État formé notamment par le président de l'Assemblée nationale, Domingos Simões Pereira, le Premier ministre Geraldo Martins, ainsi que les leaders des partis politiques.
"La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (...) de la Constitution", indique un décret présidentiel publié dans la foulée et relayé par le site d'information VOA Afrique.
"Après cette tentative de coup d'État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l'existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique", poursuit-on.
La capitale bissau-guinéenne, Bissau, a été le théâtre de tirs nourris, vendredi matin, près de la caserne de la Garde nationale. Un échange de tirs a eu lieu entre les forces spéciales et les membres de la Garde nationale avant que le calme ne revienne en milieu de matinée.
Le lendemain, Embalo a dénoncé une "tentative de coup d'État" qui aura des "conséquences graves".
"J'étais à Dubaï où j'ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d'État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves", a-t-il déclaré à la presse à son retour à Bissau. "Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d'État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50e anniversaire des forces armées)", a encore indiqué le président bissau-guinéen.
Source: AA