Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a évoqué, dimanche, les préparatifs des Jeux olympiques qui auront lieu l'été prochain dans la capitale française, annonçant tenir compte de "la plus haute menace terroriste".
"Les patrouilles ont été renforcées", a indiqué Laurent Nuñez sur BFMTV, au lendemain de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés en plein cœur de Paris, affirmant que la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 "a été préparée en tenant compte de la plus haute menace terroriste".
À huit mois des Jeux olympiques, Nuñez rappelle que plus de "40 attentats ont été déjoués en France" depuis 2017, notant que "la menace terroriste est permanente".
Les JO de Paris ont également été évoqués par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, invité du 20h de TF1, qui a mis l'accent sur la sécurisation des zones sensibles pendant l'évènement prévu du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris. "Aux alentours de Bir Hakeim et des quais de Grenelle à Paris, il y aura un cordon qui empêchera les gens de rentrer sans la présentation de certains documents, en l'occurrence un QR Code", a déclaré Gérald Darmanin.
Et d'ajouter : "Dans la même semaine, on reproche au ministère de l'Intérieur d'avoir un QR code pour entrer dans ce périmètre de sécurité et trois jours après on demande si on a les moyens de sécurité".
"Nous avons mis des paramètres de sécurité à Paris et dans toutes les grandes villes pour pas qu'il ne se passe ce genre de chose", annonce-t-il.
Pour rappel, samedi soir, peu après 21h (heure locale), Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français d'origine iranienne, a agressé au couteau un touriste germano-philippin qui a succombé à ses blessures, avant de s’en prendre à ses autres victimes à coups de marteau, aux abords du Quai de Grenelle, situé dans le XVe arrondissement de la capitale française, non loin de la Tour Eiffel.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) qui s’est saisi de l’enquête dès samedi soir, poursuit ses investigations sous la qualification d’assassinat et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Après l'attaque, le vice-président de la région Île-de-France, Frédéric Péchenard, a souligné les "risques qui pèsent" sur la sécurité des JO, souhaitant la mise en place d'un "plan B" pour la cérémonie d'ouverture.
"Je pense qu’il ne serait pas complètement absurde, et j’imagine que ça doit être fait de penser à un éventuel plan B, si les actes terroristes devaient perdurer sur notre pays", a-t-il lancé sur franceinfo.
Source: AA