Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a fait part, ce mercredi, de la volonté de Washington de prolonger la trêve humanitaire temporaire dans la bande de Gaza, estimant que cela "signifie plus d’otages (israéliens) qui rentrent chez eux, plus d’aide" en faveur de Gaza.

C’est ce qui ressort d'une conférence de presse, tenue par Blinken, dans la capitale belge Bruxelles, en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, rapporte la chaîne d’information américaine CNN.

Blinken a déclaré : "Nous aimerions que la pause soit prolongée parce qu'elle a permis, en premier lieu, c'est-à-dire que les captifs soient libérés, rentrent chez eux, soient réunis avec leurs familles, et elle nous a également permis d’augmenter l’aide humanitaire aux habitants de Gaza qui en ont cruellement besoin".

" la prolongation de la trêve signifie plus d’otages (israéliens) qui rentrent chez eux, plus d’aide" à Gaza, a ajouté le secrétaire d’État américain.

Blinken a déclaré que dans les prochains jours, il allait se rendre au Moyen-Orient, et notamment en Israël, en Cisjordanie et aux Émirats, au cours de laquelle il allait se concentrer sur "la prolongation de la trêve à Gaza, afin de libérer davantage d’otages et d’apporter davantage d’aide humanitaire", sans préciser la date ni le programme de la tournée.

L’annonce de la visite de Blinken dans la région intervient à un moment où la trêve humanitaire temporaire entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, négociée par médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, qui est entrée en vigueur le 24 novembre pour une durée de quatre jours, avant d’être prolongée de deux jours supplémentaires, jusqu’au matin du jeudi.

Parmi les termes de la trêve figurent un cessez-le-feu temporaire, un échange de prisonniers et l'entrée des aides humanitaires dans la bande de Gaza, où vivent 2,3 millions de Palestiniens sinistrés par la guerre.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une opération militaire meurtrière contre la bande de Gaza, causant des destructions massives des infrastructures et faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.

Source: AA