L’Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie (ISIE) a annoncé, ce mardi, que 7 205 candidatures ont été acceptées pour se présenter aux élections locales, prévues le 24 décembre prochain.

C'est ce qu'a déclaré le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale Tunis.

Bouasker a fait savoir que "6 177 candidats se présenteront directement aux élections, alors 1 028 candidats porteurs de handicaps se présenteront au tirage au sort (en tant que candidats handicapés, afin que l'un d'eux l’emporte dans chaque conseil local).

Le chef de l’ISIE a ajouté que "22,1 % des candidats sont des jeunes de moins de 35 ans, alors que le pourcentage de femmes est de 13,3 % du total des candidats".

"Les électeurs concernés par ces élections sont 9 079 271 électeurs à l'intérieur de la Tunisie", a souligné Bouasker, précisant que "les élections locales n'incluent pas les Tunisiens de l'étranger".

Concernant les bureaux de vote, Bouasker a indiqué que "Les élections se dérouleront dans 4 685 bureaux de vote".

Il a aussi souligné que "des élections auront lieu dans l'ensemble des 279 conseils locaux, pour former 279 conseils locaux".

En septembre dernier, le président tunisien Kaïs Saïed avait annoncé, dans un discours diffusé par la présidence tunisienne sur sa page officielle Facebook, que les élections locales dans le pays allaient avoir lieu le 24 décembre.

L'organisation des élections locales intervient après la tenue d'un référendum sur la Constitution en 2022, la fin de l'élection de la première chambre du Parlement (l'Assemblée des représentants du peuple, qui compte 217 membres) début 2023 et la formation d'un nouveau gouvernement, dirigé par Ahmed Hachani, en août dernier.

Depuis le 25 juillet 2021, le pays traverse une crise politique, suite à l’imposition des mesures d’exception par le président Kaïs Saïed, notamment avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du Parlement, l'adoption de lois par décret présidentiel, l'approbation d'une nouvelle Constitution par référendum en juillet 2022 et organisation d’élections législatives anticipées en décembre de la même année et en janvier de l’année 2023.

Source: AA