La Somalie et l'Algérie soutiennent les mesures de maintien de l'ordre de la Jordanie

Le MAE jordanien a déclaré que des "enquêtes préliminaires" ont révélé que le prince Hamza, le demi-frère du roi, était impliqué dans une "tentative de déstabilisation de la sécurité"

La Somalie a exprimé son soutien et son appui à la Jordanie, sous le règne du roi Abdallah II, dans toutes les mesures et décisions qu'il a avait prises pour préserver la sécurité et la stabilité du Royaume.

C'est ce qui ressort de deux communiqués distincts publiés par les ministères des Affaires étrangères de la Somalie et de l'Algérie, lundi.

Le ministère somalien des Affaires étrangères a déclaré que "sur la base des liens profonds avec le Royaume de Jordanie, la Somalie déclare son ferme soutien à toutes les mesures et décisions prises par le roi Abdallah II pour préserver la sécurité et la stabilité du Royaume".

De son côté, le ministère algérien des Affaires étrangères a réaffirmé la solidarité de son pays, quant au maintien de la sécurité et de la stabilité de la Jordanie.

"L'Algérie suit avec un grand intérêt les développements dans le Royaume frère de Jordanie, et exprime son total appui au renforcement de la sécurité et à la stabilité dans ce pays-frère, conformément à son adhésion au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays", lit-on dans le communiqué.

Samedi, la Jordanie a annoncé l'arrestation de l'ancien chef de la cour royale, Bassem Awadallah, et de 16 autres personnes, dans le cadre d'un "suivi sécuritaire vigoureux", dans ce contexte, le journal américain Washington Post a évoqué "un éventuel putsch pour renverser le roi".

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré lors d'une conférence de presse, tenue dimanche, que des "enquêtes préliminaires" ont révélé que le prince Hamza, le demi-frère du roi, était impliqué dans une "tentative de déstabilisation de la sécurité" avec des "parties extérieures de l'opposition et dans l'appel aux citoyens de se rebeller contre l'État".

Bien que le commandant de l'armée jordanienne ait nié dès les premiers instants la détention du prince Hamza, assigné à résidence, ce dernier a publié une vidéo dans laquelle il a confirmé sa détention.

Source : AA

De la même section Afrique