Les autorités tunisiennes ont annoncé mardi l'arrestation des cinq terroristes évadés de la prison de Mornaguia, à l'ouest de la capitale, mardi dernier.

C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère tunisien de l'Intérieur publié sur sa page Facebook officielle.

Le 31 octobre, le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé que "cinq terroristes s'étaient évadés de la prison de Mornaguia", à l'ouest de la capitale Tunis.

"Des équipes de police nationale et de la Garde nationale, en collaboration avec des unités militaires, ont capturé 'vivants' à l'aube de ce mardi, quatre terrorises évadés de la prison de Mornaguia, alors qu’ils se cachaient au mont Boukornine, au sud de la capitale", lit-on dans le communiqué du ministère de l'Intérieur.

La même source a précisé, que deux agents de sécurité ont pu arrêter, dimanche, le cinquième terroriste, appelé Ahmed al-Maliki, (alias Al Somali) avec l'aide de citoyens du quartier Ettadhamen, dans la capitale.

Les fugitifs sont : Ahmed Al-Maliki, Omar Balâazi, Raed Touati, Alaeddine Ghazouani et Nader Ghanmi. Ils ont été arrêtés avant le coup de force du président Kais Saied le 25 juillet 2021.

Lundi, le mouvement tunisien Ennahdha a appelé les autorités à « éclairer l'opinion publique » sur l'évasion des cinq terroristes.

Le porte-parole d'Ennahdha, Imed Khemiri, a dénoncé l'accusation du mouvement d'être impliqué dans cette affaire.

"Les cinq terroristes qui se sont évadés de la prison de Mornaguia n’ont pas été arrêtés après le 25 juillet (date des mesures d'exception adoptées par Kais Saied). Au contraire, ils ont été arrêtés à un moment où le mouvement Ennahda dirigeait le gouvernement ou y participait", a déclaré Khemiri.

Le 1er novembre, le président tunisien, Kaïs Saïed, avait dénoncé des complicités dans l'évasion de cinq "terroristes" de la prison de Mornaguia, à l'ouest de la capitale Tunis, pointant "des défaillances" et évoquant "les mouvements sionistes".

Source: AA