Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L'Union européenne a annoncé, lundi, qu'elle avait adopté un cadre pour les sanctions à l'encontre des membres de l'administration militaire du Niger, qui a destitué le président élu du pays, en juillet.
Cette décision est conforme à la volonté de l'UE de sanctionner ceux qui compromettent la stabilité, la démocratie et l'État de droit au Niger et qui constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région, peut-on lire dans un communiqué.
Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré qu'avec ce nouveau cadre, l'UE sera en mesure de sanctionner les individus et les entités responsables d'actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Niger.
"Les sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de mettre des fonds à la disposition d'individus et d'entités, ainsi qu'en une interdiction de séjour pour des individus", a-t-il déclaré.
Le Niger est entré dans la tourmente le 26 juillet, lorsque le général Abdourahamane Tchiani, ancien commandant de la garde présidentielle, a mené une intervention militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
L'UE, qui a d'emblée condamné l'intervention militaire, estime que le nouveau cadre soutiendra les efforts déployés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en vue d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel.
Le cadre "envoie un message clair : les coups d'État militaires ont un prix", a déclaré l'UE.
Le bloc a toutefois précisé que les nouvelles mesures n'affectaient pas l'aide humanitaire, ni les activités visant à répondre aux besoins humains fondamentaux au Niger.
"L'UE reste engagée envers le peuple nigérien par le biais d'une aide humanitaire visant à remédier aux pénuries de produits de base", indique encore le communiqué.
Source: AA