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- Le 22 Novembre 2024
Le porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, Abou Obeida, a annoncé samedi qu'ils avaient l'intention de libérer deux otages israéliennes sans contrepartie et qu'ils en avaient informé le Qatar, mais qu'Israël « a refusé de les récupérer ».
Par voie de communiqué succinct diffusé sur Telegram, Abou Obeida a déclaré : « Nous avons informé les frères qataris hier soir (vendredi) que nous allions libérer Nurit Yitzhak et Yochved Lifshitz, deux Israéliennes, pour des raisons humanitaires impérieuses et sans contrepartie ».
« Cependant, le gouvernement d'occupation a refusé de les récupérer », a-t-il ajouté.
Le porte-parole des Brigades Al-Qassam n’a pas expliqué les raisons du refus de la partie israélienne qui n’a pas émis pour l’heure de commentaire à cet sujet.
Cette nouvelle initiative du Hamas intervient deux jours après qu'Abou Obeida a annoncé avoir libéré deux otages américaines « pour des raisons humanitaires », en réponse aux efforts de médiation du Qatar, alors que l'Occident faisait pression sur Israël pour qu'il reporte son opération militaire terrestre dans la bande de Gaza, par crainte de faire échouer la médiation qatarie pour obtenir la libération d'un plus grand nombre d’otages.
Pour le quinzième jour consécutif, l'armée israélienne continue de pilonner la bande de Gaza. Les raids de l’aviation israélienne ont rasé des quartiers entiers, tué 4 385 Palestiniens dont 1 756 enfants et blessé plus de 13 561 autres, selon un dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé gazaoui.
Le 7 octobre à l'aube, le Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.
Source: AA