Al-Sissi et Biden conviennent de l'entrée permanente des aides à Gaza via le passage de Rafah

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son homologue américain Joe Biden se sont entretenus, mercredi, des moyens de faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza et ont convenu de l'y acheminer de manière permanente.

C'est ce qui ressort d'un appel téléphonique que le président égyptien a reçu de son homologue américain, selon un communiqué du porte-parole présidentiel égyptien, Ahmed Fahmy.

L’entretien téléphonique a porté sur la situation humanitaire dans la Bande de Gaza et sur les moyens d'y faciliter l'entrée de l’aide humanitaire. Il a débouché sur un accord visant à acheminer l'aide humanitaire vers la Bande de Gaza via le passage frontalier de Rafah de manière permanente, selon la même source.

Il s’agit du deuxième entretien téléphonique entre al-Sissi et Biden depuis le début des affrontements israélo-palestiniens sans précédent déclenchés le 7 octobre.

L’Égypte accuse Israël, où Biden s’est rendu il y a quelques heures, d’avoir entravé l'entrée de l’aide humanitaire en provenance de plusieurs pays via Rafah, après avoir pris pour cible à plusieurs reprises le côté palestinien du passage.

Plus tôt mercredi, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a fait savoir que "le bilan du massacre contre l'hôpital - le plus important et le plus violent commis par l'occupation criminelle israélienne à l'intérieur de la Bande de Gaza - avait causé la morts de 471 Palestiniens. Au moins 28 blessés sont toujours dans un état critique et 314 autres souffrent de blessures de différentes gravité".

Le bombardement de l’hôpital a suscité une vague de colère internationale ainsi que de fortes condamnations dans plusieurs capitales. L'attaque israélienne contre des civils réfugiés dans l'hôpital a été qualifiée de « crime de guerre ».

Israël a, toutefois, nié toute responsabilité dans le bombardement de l'hôpital, tenant pour responsable le mouvement du Jihad islamique, ce que ce dernier a rejeté.

Samedi à l'aube, le mouvement de résistance Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la Bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.​​​​​​​

Source: AA

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