Des centaines de Tunisiens ont défilé vendredi sur l’avenue Habib Bourguiba, artère centrale de la capitale Tunis, pour « dénoncer les raids israéliennes sur la bande de Gaza » et en solidarité avec les Palestiniens.

L'Union générale tunisienne des étudiants (syndicat étudiant indépendant)​​​​​​​ a appelé jeudi dans un communiqué à « répondre à l'appel de la résistance pour faire du vendredi une journée de mobilisation générale et de soutien à la cause palestinienne dans l'ensemble de la nation arabe et islamique ».

Les manifestants ont scandé des slogans tels que : « Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi Al-Aqsa », « Résistance, résistance, pas de capitulation ni compromis », « Nous sommes tous les hommes de Mohammed Deif (Chef des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas) et « Non aux frontières coloniales, une seule nation arabe ».

Selon des communiqués publiés vendredi par l'organisation étudiante sur ses réseaux sociaux, plusieurs événements ont été organisés cette semaine dans différentes villes universitaires, notamment à Kairouan (centre), Gabès (sud-est), Bizerte (nord) et Sousse (est).

Pour le septième jour consécutif, la bande de Gaza, assiégée depuis 2006, est pilonnée par des raids israéliens intensifs qui ont rasé des quartiers entiers, tué et blessé des milliers de civils palestiniens et entraîné un exode massif de Palestiniens.

Le 7 octobre à l'aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.

Source: AA