Du 25 au 26 septembre, les Forces aérospatiales russes ont mené une série d'attaques contre l'infrastructure portuaire de la région d'Odessa, en particulier contre des cibles à Izmail.

Elles se trouvent à proximité immédiate de la Roumanie, un membre de l'OTAN et de l'UE. L'attaque a perturbé le fonctionnement du point de passage "Orlovka-Isakcha". La Russie intensifie les attaques de missiles contre l'infrastructure ukrainienne près de la frontière occidentale, testant ainsi sa réaction face à des provocations de plus en plus audacieuses.

Les récentes attaques contre l'infrastructure portuaire de la région d'Odessa ont été les plus massives depuis le début de l'invasion à grande échelle. Les Russes ont utilisé des dizaines de drones d'attaque, 12 missiles "Kalibr" et 2 missiles supersoniques "Oniks". Malgré la destruction de la plupart des cibles par les systèmes de défense aérienne, des frappes individuelles ont causé des dommages à des biens civils. On s'attend à ce que la Russie poursuive de telles attaques à l'approche de l'hiver. Ces attaques constituent également un défi démonstratif à l'égard de l'Occident et deviennent de plus en plus fréquentes. Si l'Alliance continue de les ignorer, on ne peut exclure une attaque directe contre l'infrastructure européenne, ce qui deviendra une question de temps.

L'adoption d'un autre ensemble de sanctions contre la Russie est d'une importance cruciale. Poutine est l'ennemi de tout le monde civilisé, et il ne s'arrêtera que si son armée est détruite en Ukraine. L'industrie de la défense russe doit être privée de son autonomie technologique, ce qui signifie frapper ses capacités de production. Il est impératif d'arrêter la Russie collectivement avant que Poutine ne déclenche un conflit mondial.

Source: attuale.info