Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré, mardi, que les États-Unis devaient obtenir l'approbation préalable de l'Azerbaïdjan pour envoyer une mission dans la région du Karabagh.

Commentant la proposition américaine d'établir une mission de surveillance des Droits de l'Homme au Karabagh, Peskov a déclaré, lors d'une conférence de presse tenue à Moscou, que "toute mission (sur le territoire du Karabagh) ne peut être mise en place qu'avec l'accord de la partie azerbaïdjanaise".

La Russie, quant à elle, poursuit ses contacts avec toutes les parties, y compris la population arménienne du Karabagh, a-t-il ajouté.

Le porte-parole a souligné que le niveau d'implication de la Russie et des États-Unis dans les processus en cours au Karabagh ne pouvait être comparable.

"Vous connaissez le rôle que nos forces de maintien de la paix ont rempli conformément au mandat en cours, et nous avons l'intention de continuer à assumer ce rôle", a-t-il déclaré.

Interrogé sur les informations diffusées par les médias, selon lesquelles le président américain Joe Biden aurait envoyé une lettre au premier ministre arménien Nikol Pashinyan l'invitant à renforcer la coopération en matière de sécurité et d'énergie, Peskov a déclaré : "Rien ou presque ne peut être comparé à la profonde intégration de l'Arménie dans l'économie russe".

En ce qui concerne la visite effectuée, lundi, par le ministre russe de l'intérieur, Vladimir Kolokoltsev, en Arménie, Peskov a déclaré qu'elle s'inscrivait dans le cadre d'un programme de contacts internationaux établi et approuvé de longue date.

"Il s'agit d'une visite planifiée, il est tout à fait normal qu'elle ait eu lieu et il est tout à fait normal que le ministre de l'intérieur, lors d'une visite planifiée, aborde des questions d'actualité", a-t-il souligné.

Kolokoltsev est arrivé à Erevan le 25 septembre, pour assister à une réunion de la direction du ministère de l'intérieur arménien. Il a rencontré le premier ministre et s'est entretenu avec lui à cette occasion.

Source: AA