L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le gouverneur de l'État d'Al Jazirah au centre du Soudan, Abdallah Idris, a déclaré l'état d'urgence, à partir de jeudi soir et jusqu'à nouvel ordre et ce, pour prévenir les rapines et les pillages.
Six États sur dix-huit, à savoir l'Est, le sud et le nord du Darfour (ouest), l'ouest et le nord du Kordofan occidental (sud) et Sennar (sud-est), ont annoncé le couvre-feu, afin de contenir les manifestations populaires contre la détérioration des conditions de vie accompagnées de violences et de pillages.
L'agence de presse soudanaise a déclaré que la décision d'instaurer l'état d'urgence enjoignait les agences sécuritaires et militaires de mettre leurs rangs dans un état d'alerte maximum et de sécuriser les marchés et les installations stratégiques et publiques.
Il a également demandé à tous les citoyens de signaler immédiatement les groupes ou les éléments fidèles à l'ancien régime (dirigé par Omar el-Bachir 1989-2019), et de surveiller leurs mouvements et leurs réunions.
Le gouverneur du Darfour-nord (Ouest), Mohamed Hassan Arabi, a, dans ce cadre, fait savoir que des décisions révolutionnaires relatives à des arrestations, des exemptions et des transferts d'éléments de l'ancien régime verront le jour prochainement.
Le 28 novembre 2019, le Conseil de souveraineté et le Conseil des ministres de transition ont approuvé la loi du démantèlement du régime, qui abolit l'ancien parti au pouvoir, saisit ses fonds et restaure ses biens au profit du ministère des Finances.
Le 30 juin 1989, el-Béchir a pris le pouvoir lors d'un coup d'État militaire appelé la « Révolution de salut national ». L'ancien président sera destitué par les commandants de l'armée, le 11 avril 2019, sous la pression des manifestations condamnant la détérioration des conditions économiques.
Le Soudan subit des crises à répétition dans les ravitaillements en pain, farine, combustible et gaz domestique. Cette situation se doit au prix du dollar qui bat des records par rapport à la livre soudanaise sur les marchés parallèles (non-officiels), en effet, si le prix du dollar est actuellement de 55 livres soudanaises sur le marché officiel, il culmine par contre à 390 livres sur le marché parallèle.
Source : АА