Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Au moins deux personnes ont été tuées lors d’une attaque à l’arme automatique perpétrée contre un véhicule de l’ONG « Médecins Sans Frontières », au centre du Mali, a rapporté jeudi l’Agence de Presse Africaine (APA).
L’attaque est survenue le 5 septembre, aux environs de 16 h 00 GMT. Un véhicule de location effectuant un mouvement de référence médicale pour le compte de l’ONG « Médecins Sans Frontières » (MSF) depuis la commune de Hombori vers Douentza, dans la région de Mopti (centre), a été la cible de tirs à l’arme automatique, indique la même source.
Le véhicule qui n’avait pas le logo de MSF, transportait au moins 4 personnes dont une femme enceinte qui venait de perdre son enfant, sa maman, le chauffeur et son accompagnant.
On dénombre au moins deux morts dont la femme enceinte et le chauffeur. D’après l’APA qui cite des sources, les assaillants se seraient trompés de cible.
Le nombre d’actes de violence contre les organisations humanitaires, leurs biens et personnels ne cessent de se multiplier au Mali.
Parmi les menaces et entraves qui visent les humanitaires, figurent des opérations militaires et des hostilités dans plusieurs parties du Mali où les groupes armés non étatiques continuent d’exercer une pression sur la population.
Malgré la disponibilité de stock en vivres, médicaments et intrants nutritionnels, la prolongation de ces restrictions de mouvements à l’endroit des organisations humanitaires risque d’impacter la capacité de la population à s’approvisionner. Dans plusieurs régions du Mali, les terroristes ont imposé des blocus asphyxiant les populations locales.
Les acteurs humanitaires sont tenus d’entrer en contact avec les autorités locales avant d’effectuer des missions humanitaires dans la zone. Dans certains cas, c’est une fin de non-recevoir qui est adressée à leur demande en raison de l’insécurité.
Le Mali compte près de 400 000 personnes déplacées internes dont l’écrasante majorité ont fui leur terroir à cause de l’insécurité, indique l’APA.
Les acteurs humanitaires chargés d’assurer des activités liées à la promotion de la cohésion sociale (sensibilisation sur le dialogue, processus de médiation, etc) sont victimes d’intimidations indirectes de la part des groupes armés non étatiques.
Dans certaines localités du Mali, certains acteurs ont suspendu leur travail suite à l’enlèvement des dirigeants communautaires qui collaborent avec les ONG dans la mise en œuvre de ces activités.
Source: AA