Goldman Sachs prévoit une hausse du prix du baril de pétrole à 107 dollars en 2024

La banque américaine d'investissement Goldman Sachs a prévu ce jeudi une augmentation du prix du baril de pétrole jusqu'à 107 dollars, en moyenne, pour le Brent d'ici la fin de l'année 2024, sous l'effet des réductions des productions saoudiennes et russes.

Les estimations de Goldman Sachs ont été publiées dans une note de recherche, suite à l'annonce faite par l'Arabie Saoudite et la Russie concernant la prolongation des réductions de la production pétrolière jusqu'à la fin de cette année, au lieu du mois de septembre prochain.

Dans les estimations précédentes de la banque d’affaires, le prix moyen du baril de pétrole devrait atteindre les 95 dollars pour le baril de brut Brent, sachant que le prix actuel est d’environ 90 dollars.

La Russie a annoncé, dans la journée du mardi, la prolongation de la réduction volontaire de sa production de pétrole brut, de 300 000 barils par jour, jusqu'à fin décembre prochain.

La décision précédente stipulait la fin de la politique de réduction volontaire de la production de pétrole brut pour le 30 septembre prochain, une mesure qui a été appliquée depuis le début de ce mois.

Le ministère saoudien de l’Énergie a également annoncé la prolongation pour trois mois supplémentaires de la réduction volontaire d’un million de barils, à partir d’octobre jusqu’à la fin décembre 2023.

L'accord précédent stipulait que la réduction volontaire prendrait fin le 30 septembre prochain.

Goldman Sachs a élaboré plusieurs scénarios d'évolution des prix du pétrole, basés sur les volumes de pétrole manquants sur les marchés pour le reste de l'année en cours, qui auront un impact sur l'offre au cours de l'année prochaine.

Les estimations de la banque d’affaires n'incluent une réduction supplémentaire de la production d’aucun autre membre de l'OPEP + au cours de l'année 2023 ou des deux prochaines années.

D’après Goldman Sachs : "L'OPEP+ fait preuve de fermeté face à l'avenir des prix du pétrole brut, en contrôlant l'offre mondiale. L'alliance n'est pas pressée d'augmenter la production".

Source: AA

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