Dix-sept militaires burkinabè et trente-six Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués lundi à Koumbri, dans la province du Yatenga (Nord), "lors d’intenses combats" au cours desquels "plusieurs assaillants" ont été neutralisés, indique un communiqué de l'armée, relayé mardi par l'Agence d'information du Burkina (AIB/ Officiel).

"Dans le cadre de la reconquête de la localité de Koumbri (province du Yatenga) dans la région du Nord, le 12ème Régiment d’Infanterie Commando (12ème RIC) a déployé une unité précurseur dans une action offensive audacieuse pour permettre la réinstallation des populations qui ont quitté la zone depuis plus de deux (02) ans (...) Pendant la phase de contrôle de ladite zone, les éléments précurseurs ont eu un contact ennemi à l’aube du lundi 04 septembre 2023", relève le communiqué de l'armée.

"Malheureusement, cinquante-trois (53) combattants dont dix-sept (17) militaires et trente-six (36) VDP ont perdu la vie au cours des combats. On enregistre aussi une trentaine de blessés qui ont été évacués et pris en charge", annonce l'armée burkinabè.

Et de préciser que "les opérations de riposte immédiatement déclenchées et appuyées par plusieurs vecteurs aériens, ont permis également de neutraliser plusieurs assaillants en déroute et de détruire leur matériel de combat", notant que "les opérations sont toujours en cours dans la zone".

"Le Chef d’Etat-Major Général des Armées rassure l’opinion que cet acte d’une extrême lâcheté ne restera pas impuni", conclut-on.

A l'instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante.

Ces attaques ont contraint deux millions de personnes à fuir leurs localités, selon les chiffres publiés en mai dernier par le Conseil national de secours d'urgence.

L’état d’urgence est en vigueur dans huit régions sur les treize que compte le pays.

Source: AA