Le commandant des Forces de Soutien Rapide (FSR) au Soudan, Mohamed Hamdan Dogolo "Hemedti", a déclaré que la guerre "prendra bientôt fin", exprimant son espoir que la paix prévaudra dans le pays.

"La guerre prendra bientôt fin, la paix prévaudra et ces conflits disparaîtront. Nous nous battons pour le Soudan, tandis que les autres se battent pour le pouvoir", a annoncé Hemedti dans un enregistrement audio publié sur son compte officiel sur la plateforme "X".

Hemedti a souligné que "tout le monde est victime de la guerre qui fait rage dans le pays".

"Nous ne tuons pas les prisonniers et nous soignons les blessés parmi eux. Quiconque dépose son arme est un prisonnier", a affirmé Hemedti abordant la question des prisonniers.

Il a ajouté qu'il avait proposé au chef du Conseil de souveraineté, Abdel Fattah al-Burhan, de fusionner l'armée et les Forces de soutien rapide pour désamorcer les tensions, et ce, avant le déclenchement de la guerre le 15 avril.

Hemedti a nié dans son audio que ses forces "étaient à l'origine du déclenchement de la guerre", soulignant que leur nombre "avait doublé depuis le début du conflit".

A noter qu'il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de l’armée soudanaise sur les déclarations de Hemedti.

Depuis la mi-avril, l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide se sont engagées dans des affrontements armées qu'une série de trêves n'a pas pu arrêter, faisant plus de 3 000 morts, pour la plupart des civils, et plus de 4 millions de déplacés et de réfugiés à l'intérieur et à l'extérieur du pays, selon les Nations Unies.

L'armée et les Forces de Soutien rapide échangent des accusations de responsabilité dans le déclenchement des combats et dans les violations commises lors des trêves successives.

Source: AA