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- Le 22 Novembre 2024
L'ancien président américain Donald Trump s'est rendu jeudi aux autorités du comté de Fulton, dans l'Etat de Géorgie, pour son inculpation dans l’affaire de ses tentatives présumées d’annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020 dans cet État.
Trump a été libéré rapidement contre une caution de 200 000 dollars, et ce, environ 20 minutes après son incarcération à la prison du comté de Fulton, où ses empreintes digitales et sa photo ont été prises, devenant ainsi le premier président américain de l'histoire, passé ou présent, à avoir droit à cette procédure judiciaire.
Notant qu'il s'agissait d'un “jour très triste pour l'Amérique“, Trump a déclaré aux journalistes à l'aéroport d'Atlanta que son arrestation était un exemple d'“ingérence électorale“.
"Ce qui s'est produit ici est une parodie de justice. Nous n'avons rien fait de mal. Je n'ai rien fait de mal, et tout le monde sait que je n'ai jamais reçu un tel soutien", a-t-il déclaré.
"Nous avons tous les droits, tous les droits, de contester une élection que nous pensons malhonnête", a-t-il déclaré avant de monter à bord de son jet privé "Trump Force One".
Plus tard, Trump a publié son premier tweet sur la plateforme X (anciennement Twitter), depuis le 8 janvier 2021, partageant sa première photo judiciaire avec la note “INTERFÉRENCE ÉLECTORALE“, “NE JAMAIS SE RENDRE !“.
Le compte de Trump sur X a été rétabli par Elon Musk, PDG du réseau social, à la fin de l'année dernière, annulant le ban du compte de l'ancien président américain imposée depuis janvier 2021, à cause de son rôle dans l'insurrection du Capitole du 6 janvier de la même année.
Trump fait face à 13 chefs d'accusation, dont des violations de la loi RICO de l'État de Géorgie, une sollicitation de violation du serment par un fonctionnaire public, un complot en vue de se faire passer pour un fonctionnaire public et un complot en vue de commettre de fausses déclarations.
L’ancien président américain, comme 18 autres personnes inculpées par le procureur du comté de Fulton, Fani Willis, au début du mois, avaient un délai jusqu’à ce vendredi pour se rendre ou, à défaut, faire l’objet d’un mandat d'arrêt.
Les anciens avocats de Trump, Rudy Giuliani et Sidney Powell, se sont rendus dans la journée du mercredi.
Tous les coaccusés font face à des charges de faire partie d'un complot criminel visant à manipuler illégalement les résultats des élections, en Géorgie et dans d'autres États, dans le but de maintenir Trump au pouvoir.
L’ancien locataire de la Maison Blanche a été inculpé quatre fois devant des tribunaux étatiques et fédéraux depuis qu’il a quitté ses fonctions. Les accusations vont du paiement secret d’une star de cinéma pour adultes, aux efforts visant à annuler les résultats des élections nationales, à la conservation illégale de documents classifiés et aux efforts visant à entraver les enquêteurs dans l'accomplissement de leurs devoirs.
L'enquête de Willis a été déclenchée par un appel téléphonique datant du 2 janvier 2021 que Trump a passé au secrétaire d'État de Géorgie, Brad Raffensperger, dans lequel il a exhorté le haut responsable de l'État à “trouver 11 780 voix“, qui est le nombre l’ancien président avait besoin pour remporter l'élection dans cet État. L’enregistrement de l’appel avait ensuite été divulgué aux médias.
L’enquête s’est poursuivie, incluant une enquête sur de faux électeurs locaux qui ont tenté de certifier des résultats électoraux frauduleux en faveur de Trump.
Source: AA