Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, effectue "à partir" de ce jeudi une visite au Niger, indique un communiqué du ministère relayé par la presse locale.
“Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane effectue à partir d’aujourd’hui 24 août 2023, une visite en République du Niger, pays frère”, peut-on lire dans le communiqué.
Cette visite “intervient dans le cadre des efforts inlassables et continus déployés par l’Algérie pour contribuer à une solution pacifique à la crise au Niger, évitant à ce pays voisin et frère et à toute la région un accroissement des risques”, précise la même source.
Lounès Magramane aura “une série de rencontres avec des personnalités et de hauts responsables de la République du Niger”, relève-t-on encore.
A noter que le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a entamé, à partir de mercredi, des visites de travail au Nigeria, au Bénin et au Ghana, trois pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Selon un communiqué de la diplomatie algérienne, repris par l’agence de presse officielle APS, Ahmed Attaf a été chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’effectuer cette tournée ouest-africaine pour mener "des concertations" avec ses homologues nigérian, ghanéen et béninois.
Les concertations porteront sur "la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d'une éventuelle escalade de la situation », ajoute le document.
L'Algérie qui partage avec son voisin nigérien une frontière de plus de 950 km, a affirmé à plusieurs reprises son refus total d’une intervention militaire au Niger, soulignant plutôt son "soutien à la restauration de l'ordre constitutionnel par des voies pacifiques", après la prise du pouvoir par les militaires le 26 juillet dernier.
Source: AA