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- Le 22 Novembre 2024
Les autorités françaises ont procédé, ce mardi, à la mise à l’abri de 226 personnes qui étaient installées dans un campement devant l’Hôtel de Ville de Paris, a annoncé la préfecture dans un communiqué de presse.
Les exilés concernés, ont été orientés vers des structures aptes à les accueillir de manière provisoire avant d’être dirigés vers d’autres « structures d'accueil temporaires mises en place dans les régions ».
« Celles-ci pilotées par le ministère de l'intérieur et des Outre-mer et le ministère de la cohésion des territoires en charge du logement, sont des lieux d'hébergement, ou les personnes mises à l'abri bénéficient d'une évaluation de leur situation administrative, ainsi que d'un accompagnement social et sanitaire », est-il précisé.
La préfecture note enfin que ces mises à l’abri ont été effectuées « en fonction de leur situation et avec leur accord ».
Sur son compte Twitter, Ian Brossat, maire-adjoint de Paris, en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de l’accueil des réfugiés, réclamait depuis plusieurs jours, une solution de la part des services de l’Etat.
« Nos gouvernants ont dégradé les conditions d'accueil pour éviter "l'appel d'air". Résultat : ils sont accueillis comme des chiens et il n'y a pas moins d'arrivées qu'avant. Ce qui cause la migration, ce ne sont pas les conditions d'accueil, mais celles du pays de départ » a-t-il pointé sur X (anciennement Twitter).
De son côté, l’association Utopia56, qui accompagne les personnes exilées, déplore le temps mis par l’Etat pour réagir à cette situation.
« Il aura fallu 3 longues semaines de manifestations, l’épuisement des personnes et l’appui des médias pour qu’elles obtiennent ce qui est inscrit dans la loi, un hébergement pour tous » grince l’ONG sur X.
Source: AA