Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le conseiller politique du chef du mouvement tunisien Ennahdha, Riadh Chaibi, a affirmé, lundi, qu'une unité de sécurité a arrêté le responsable de la communication d’Ennahdha, Abdelfattah Taghouti.
Chaibi a expliqué à Anadolu que "c'est une unité de la Garde nationale de la caserne de Laouina, dans la capitale, Tunis, qui a procédé à l'arrestation de Taghouti".
"Les raisons de l'arrestation ne sont pas encore claires, mais il semble que l'affaire soit en rapport avec un précédent mandat s'inscrivant dans le cadre d'une affaire antérieure pour laquelle Taghouti avait été arrêté puis relâché", a-t-il ajouté.
Jusqu'à (15:40 GMT), les autorités sécuritaires tunisiennes n’ont pas communiqué à propos de l’arrestation de Taghouti.
Ce dernier avait été arrêté le 14 mars dans le cadre de l'affaire dite du "complot contre la sécurité de l'État", avant que le juge d'instruction ne décide de le remettre en liberté dix jours après son interpellation.
Au début du même mois, le mouvement Ennahdha a annoncé l'arrestation de son leader, Habib Ellouze et a dénoncé "la vague d'arrestations arbitraires qui vise les figures de l'opposition politique".
Les autorités tunisiennes ont procédé, depuis le 11 février dernier, à plusieurs arrestations de dirigeants et de militants de l'opposition. Ceux-ci considèrent les mesures d'exception imposées par Kais Saïed comme "un coup d'État contre la Constitution de la révolution (la Constitution de 2014) et une consécration du monopole absolu du pouvoir".
Une autre frange de la société civile tunisienne voit en ces mesures d’exception "une correction du cours de la révolution de 2011", celle qui a renversé l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir dans le pays entre 1987 et 2011.
Source: AA